WConnecta, chronique d’un format à succès

11 novembre, 8h du matin: la septième édition du WConnecta ouvre ses portes au Palai des Congrès de Catalogne à Barcelone. Certains participants ont déjà traversé l’agréable chemin qui va des jardins de l’hôtel Juan Carlos jusqu’à la porte principale et attendent leur tour pour retirer leurs accréditations.

À 9h45, après avoir retrouvé collègues et vieilles connaissances de la profession, c’est l’heure du discours inaugural du Directeur de la Fondation Wtransnet, José Mª Sallés qui dispense également des instructions essentielles pour tirer le meilleur parti de l’événement. A partir de là, une sensation étrange nous envahi, c’est comme si nous perdions connaissance. L’agitation se fait ressentir, tout va très vite et le chaos organisé prend forme d’une telle manière qu’il continue de nous émerveiller.

Les longues tables de speed networking organisées par spécialités commencent à orchestrer leurs danses: toutes les 7 minutes de nouveaux interlocuteurs, une poignée de main, un échange de cartes de visite, Que faites-vous ?, Surtout l’Allemagne, une nouvelle opportunité voit alors le jour, un collaborateur potentiel pour la suite, un autre avec lequel il n’y a pas eu de matching…

Biiiiip. Le signal sonore indique que nous devons changer de chaise, il met fin à la conversation au moment le plus intéressant. Dans la Coffee Area ou durant le déjeuner nous aurons le temps de la poursuivre. Après la confusion des premières fois, le rythme trépidant des conversations s’empare à nouveau des participants qui après plusieurs changements, sont à présent dans leur élément, ils remplissent leurs poches de cartes de visite de futurs collaborateurs.

Pendant ce temps dans la Cargo Area, tout se déroule avec la précision d’une montre suisse. Les entreprises dont les entretiens sont programmés s’y rendent et présentent leurs portefeuilles de services aux entreprises de logistique et de transport ayant une table. Tous ont alors 15 minutes de gloire, opportunité unique pour se faire connaître des entreprises les plus importantes d’Europe.

La Coffee Area est quant à elle en ébullition tout au long de la matinée. Elle fait office de bureau improvisé pour beaucoup. C’est à la fois un lieu pour se retrouver et pour les rencontres inattendues en plus d’être un refuge où reprendre des forces avant de retourner dans le tourbillon de travail et où les accords se concluent réellement.

13h30: heure de la pause pour reprendre des forces. Même si beaucoup continueront à travailler sans pause, c’est à contrecœur que tout le monde abandonne son poste pour se diriger vers le chapiteau où a lieu le repas. L’activité reprendra à 15h et avec elle la danse des chaises. L’après-midi se poursuivra avec les speed networking, les entretiens dans la Cargo Area et un Networking Spécial Italie, le pays à l’honneur de cette édition. Les entreprises italiennes reçoivent alors des possibles collaborateurs qui souhaitent développer leur business dans le pays transalpin.

À six heures précises, la journée se termine. Plus de 1.000 professionnels du transport provenant de 23 pays d’Europe se sont alors rencontrés. 20.400 entretiens rapides, 1.600 réunions privées dans la Cargo Area et une course effrénée pour terminer le WConnecta en ayant contacté un maximum d’entreprises.

Un cocktail vient enfin donner le coup d’envoi des actes de célébration du 20^ème anniversaire de Wtransnet. La date du WConnecta n’a pas été choisie par hasard. C’est en effet le 11 novembre 1996 qu’a été créée la société Wotrant SL, qui gère l’activité de Wtransnet. Gâteaux et toasts étaient au rendez-vous pendant cette fête où nous n’avons pas manqué de remercier les personnes qui ont rendu tout cela possible.

L’Allemagne accueillera le WConnecta 2017 pour une huitième édition qui sautera définitivement le pas vers l’Europe et donnera ainsi l’opportunité à des entreprises d’autres pays plus proches géographiquement d’y assister. Ce sera comme tout recommencer mais avec la même émotion qu’à chaque édition parce que l’expérience ici ne change rien: lorsqu’on a le désir de bien faire les choses en restant fidèle au format original, on ne peut éviter de ressentir les frissons de la première fois.